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Prix Goncourt des lycéens 2020. L’ambassade du Cameroun en France honore DJAILI AMADOU AMAL

Si le cardinal de richelieu (certainement le fondateur de la pratique diplomatique moderne- 1586-1642), revenait aujourd’hui, il nous enseignerait fort à propos, que la diplomatie et la littérature, ont en commun un voisinage praxéologique, qui fait d’eux, deux arts dont les adeptes se caractérisent par les bonnes manières, la finesse du discours et le génie de l’écriture.
En réalité, le public select du mardi, 2 février 2021, présent dans la grande salle d’apparat de l’ambassade du Cameroun en France, a vécu pleinement une telle démonstration, en assistant a la cérémonie d’accueil de mme djaili amadou Amal, lauréate du prix Goncourt des lycéens édition 2020, avec son roman intitule les impatientes
La cérémonie était présidée personnellement, par S. E.M andre-magnus EKOUMOU, ambassadeur du Cameroun en France. Sur la table d’honneur, autour de l’ambassadeur, on retrouvait l’écrivaine djaili amadou amal, et son éditrice mme Emmanuelle collas, patronne de la maison d’édition éponyme. Dans la grande salle, un public très select dans lequel on retrouvait des responsables en service a l’ambassade du Cameroun en France, et au consulat général du Cameroun à paris. il y avait aussi des journalistes, des femmes et des hommes de culture de tous les horizons.
La cérémonie de réception diplomatico-litteraire, ponctuée de quatre prises de parole :
– une note de lecture ;
– l’intervention de l’éditrice Emmanuelle collas ;
– l’intervention de l’auteure du roman les *impatientes
– le discours d’accueil prononce par S. E.M andre-magnus EKOUMOU, ambassadeur du Cameroun en France.
Le roman les impatientes, qui trouve sa trame dialectique, dans un environnement africano- islamo-sahélien, est en fait un cri de révolte qu’on retrouve dans le récit des itinéraires de trois héroïnes (ramla, hindou et safira), dont chacune, expérimente à son tour, un aspect de la violence masculine, concentrée dans le cadre de la famille, du couple ou de la société patriarcale en général.
DJAILI AMADOU expose de manière crue et fort les travers honteux et violents de ces sociétés dont les pratiques de perpétuent malheureusement à travers les hommes naturellement mais aussi les femmes qui jouent un rôle clé dans l’acceptation légitime de la soumission…
Le roman les impatientes, interpelle le Cameroun, l’Afrique et le monde. Même dans les pays les plus développés du monde, les féminicides sont en hausse. D’où l’universalisme du discours djailien…
L’ambassadeur andre-magnus EKOUMOU, a présenté l’écrivaine, comme  » une ambassadrice de la culture camerounaise et africaine en général ».
Faisant une remarquable incursion post-lecture dans la phraséologie de l’auteure du roman les impatientes, le haut diplomate camerounais déclare :  » sous vos doigts en effet, la vie ordinaire se raconte avec poésie et les personnages tout comme les situations que vous dépeignez paraissent frappants de justesse et de crédibilité ».
C’est cette force narrative pétillante qua découverte Emmanuelle collas et que les critiques ont salué.
 » ce savant mélange de force et de fragilité tout à la fois, d’audace et de subtilité, cette espèce de fougue passionnée mais toujours avec pudeur, modestie et élégance, cette simplicité dans l’écriture qui déconcerte presque et qui donnent à vos écrits cette saveur particulière »
DJAILI AMADOU AMAL, appelée encore la voix des sans voix, à cause de l’action de son ONG humanitaire qui œuvre pour la promotion complémentaire des genres, et contre les violences faites aux femmes, est née au nord Cameroun et est l’auteure de trois autres romans.
La cérémonie d’accueil de l’ambassade s’est achevée par la dédicace par la célèbre romancière de plusieurs exemplaires de l’ouvrage les impatientes…

 

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